6.12.08

C'est Trentemøller l'Artiste.

Coup de coeur musical
D'origine danoise, Anders Trentemøller est un dj mais aussi un compositeur de musique. Il a conquis mon coeur et a fait valser mes veines. Son parcours: Trentemøller débute sa carrière en 1997 aux côtés de Dj T.O.M, mais leur collaboration ne dure pas longtemps puisqu'en 2000, il entame sa carrière solo. Après la parution de nombreux "maxis" (Extended Play - entre le single et l'album - ) sous son nom, c'est en 2006 que Trentemøller sort son premier disque intitulé "Last resort" sous le label minimaliste "Poker Flat". Ça, c'est pour vous situer le mec parce que je dois vous avouer que Trentemøller est une bombe scandinave un point c'est tout.

Hier, bien écrasée dans mon salon avec Phyl et Mic, je réécoutais pour la énième fois sa discographie. C'est là que m'est venue l'envie de le classifier, ce fameux Trentemøller. C'est quoi ton genre bébé, hen? Du minimal-house, ça se peut? Oui mais nah, ce n'est pas que ça. À vrai dire, Trentemøller nage à travers diverses ambiances et c'est ce qui complique la chose lorsqu'on en vient à identifier son genre musical. Parfois dub, house, minimal, new wave, futuriste ou ambiant, ce compositeur se fait un malin plaisir à allier des sons électro (en faisant appel à des "turntablistes"(?!)) et des sons de clavier, guitare, basse et drum. Le résultat est divin. Énergisant. Envoûtant. De quoi masser les dieux après les avoir épuisés.

Mélange de palpitation
Comme j'vous dit, Trentemøller est un type qui fout tout au blender. On s'en rend compte puisqu'il est autant difficile de cerner ses influences que de le comparer à un autre artiste. Je tenterai tout de même le deuxième exercice.
Certaines de ces envolées à la guitare, comme dans "The very last resort" sur le 1er album, rappellent le côté progressif de Calexico. Plus près de chez nous, Trentemoller flirte avec Amon Tobin pour les beats de drum qui sont à certains moments riches et denses mais il ressemble aussi à un DJ Champion pour les guitares électriques pesantes comme sur la track "Vamp". Trentemøller peut aussi se glisser dans le style ambiant un peu cheezy, mais réussi, à la Mushroom Jazz mais avec deux doigts de whisky en plus et une couple d'instru en cuivre.
Au-delà de tout ça, et sans le comparer à personne, ce sont les pistes comme "Killer Cat", "Beta boy" et "Chameleon" qui nous indiquent que toute sa création est fondée sur le house (qu'il soit minimal ou casse la baraque, pardonnez mon manque de termes musicaux!). Que c'est là qu'il maîtrise la matière. La voilà la bombe scandinave. Trentemøller fait exploser les carotides et sauter les jugulaires en plus de donner des coups de 12 sur nos pieds pour qu'on danse comme des poules pas de tête. Éclatons tous ensemble dans la joie ("Physical fraction", EP).

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Let the carotides explode and the jugulaires blow up!!

Arthur a dit…

Wow! Heu... Wow! J'ai jamais entendu parler de ce Trentemøller (pas étonnant étant donné mon inexpertise en DJ scandinave) mais ça a l'air vraiment "cool". Heu... Bon, peut-être pas le bon terme utilisé mais ce qui est sûr c'est que ça me dirait bien d'entendre de quoi ça l'air ce "beat" démoniaque. Merci d'avoir rajouté un autre artiste sur la liste des "à débusquer et écouter à tout prix"!

Nanie-Nana a dit…

Haha, ouais il est plutôt cool :) Puis faut pas hésiter à lever le son, ça n'a rien d'agressant, on comprend juste mieux ce qui se passe.

Je continuerai à vous ferai part de ce qui me stimule musicalement pour que le bon beat se propage!!